Adaptation du transport des marchandises
Le transport de marchandise est secteur essentiel, frappé de plein fouet par la pandémie, de diverses façons, et il reste encore à en analyser les conséquences de moyen et long terme. Il a été directement impacté par la réduction des opérations industrielles au plus fort de la crise : d’abord par l’application des contraintes sanitaires, puis par la réduction des flux due à la baisse d’activité chez les clients.
Ensuite, il s’agit d’un des secteurs qui n’a pas pu se permettre de s’interrompre. Les chaînes logistiques semblent d’ailleurs avoir montré une résistance relativement bonne : la pandémie n’a pas seulement causé des contraintes de production fortes et imprévues ; elle a aussi engendré des changements de comportements importants à court et moyen terme. Ensuite, les contraintes sanitaires ont évolué, et évoluent toujours.
Les comportements des consommateurs aussi. L’activité économique est actuellement au début d’une crise dont il est difficile d’apprécier les conséquences à long terme. Enfin les nouvelles contraintes s’appliquant directement aux transporteurs eux-mêmes (nettoyage des marchandises, des véhicules, nouvelles organisations du travail, etc.) ou à leurs clients pourraient également engendrer des conséquences majeures sur la productivité et les modes d’organisation de ce secteur.
Le projet a pour d’objectif d’étudier comment les nouvelles contraintes de production, la nouvelle appréciation des risques par les acteurs économiques, et les évolutions de comportement de consommation influencent le transport de marchandise, et comment elles interagissent avec d’autres enjeux, en particulier celui de transition énergétique. Les méthodes employées seront l’analyse de données, la modélisation micro-économique et économétrique, ainsi que les modèles de théorie d’inventaire.